Virginie Corvellec, experte de la relation groupes/startups au Village by CA, centre d’Open Innovation du Crédit Agricole

Virginie Corvellec, experte de la relation groupes/startups au Village by CA, centre d’Open Innovation du Crédit Agricole

Le 22/10/2015, le « Village by Crédit Agricole » célébrait son premier anniversaire au cours d’un évènement baptisé « Innovation Day ». L’occasion d’aller à la rencontre de l’écosystème Village et de revenir sur les relations grands groupes / startups.

Au cours de la table ronde animée par François Sorel, Virginie Corvellec, dirigeante de la société Mandarine CODI, est intervenue en tant qu’experte de cette relation grands groupes/startups ; une expertise développée depuis plusieurs années dans le cadre du projet Miss Mandarine.

Au cours de cette table ronde, Virginie Corvellec a abordé plusieurs axes nécessaires pour comprendre les liens groupes / startups et en maximiser les impacts.

Le premier thème évoqué est la différence de cultures entre les grands groupes et les startups, en soulignant que ces deux acteurs évoluent dans des univers différents.

Pour favoriser une collaboration efficace entre ces deux acteurs, il s’agit de leur faire prendre conscience de leurs différences. Cette compréhension réciproque permet une meilleure adaptation de chacune des parties envers l’autre et une meilleure efficacité dans leurs relations.

Le second thème abordé concerne le mode de pensée des individus, qui là encore est divergent. Ces deux acteurs ont tendance à réfléchir de manière opposée. Virginie Corvellec expose cette thématique en s’appuyant sur la théorie de l’effectuation.

Le mode de pensée classique souvent appris à l’école ou appliqué dans les entreprises est la logique causale. Cette logique consiste à se fixer un objectif puis à trouver les moyens (ressources financières, humaines…) pour atteindre cet objectif.

Les entrepreneurs fonctionnent à l’inverse, dans une logique effectuale. Ils partent de leurs moyens et se fixent des objectifs atteignables avec les ressources qu’ils ont à leur disposition.

Le mode effectual représente une logique de construction par étapes. Chaque étape influence une autre étape. Il est important de sensibiliser chaque acteur à cette manière de penser.

Le troisième et dernier thème abordé est la préconception. Chaque partie a une vision préconçue du monde et du fonctionnement de l’autre partie, on parle de « préconceptions cognitives ». Chaque acteur a son idée sur le fonctionnement de l’autre, ses enjeux et objectifs. Ce jugement à priori et automatique est souvent partiellement juste provoquant des interprétations parfois erronées.

Il est donc nécessaire d’expliciter ces préconceptions auprès de chacun des acteurs pour garantir la transparence et une meilleure compréhension d’un acteur envers l’autre.

Pour résumer, les facteurs clés de succès d’une collaboration réussie sont dès à présent bien identifiés :

  • Comprendre et accepter la culture de l’autre
  • Comprendre et accepter la vision de l’autre
  • Comprendre et accepter le mode de pensée de l’autre

La différence est une richesse, dès lors que l’on arrive à avoir de la fluidité dans l’échange. Pour réussir une collaboration gagnant/gagnant, chacun doit s’y retrouver. Un vrai partage de valeur est donc nécessaire.

Si vous souhaitez avoir plus d’informations vous pouvez écouter le podcast en entier en suivant ce lien ou prendre contact avec nous.



Le premier dispositif de mise en relation de talents de groupe et d'équipes dirigeantes de startup

Miss Mandarine