Intrapreneuriat : à la recherche du mouton à cinq pattes

Intrapreneuriat : à la recherche du mouton à cinq pattes

Fréquemment en quête de collaborateurs innovants mais respectueux du cadre, de cartésiens-créatifs ou inversement, les organisations cherchent, ce que nous appelons, le « mouton à cinq pattes ». Un salarié agile et novateur, doté de compétences transverses. Et s’il faisait déjà partie de leurs effectifs ?

En recherche constante de compétitivité, face à une vive concurrence, les entreprises ont expérimenté diverses modalités d’innovation : participative, ouverte etc. Parmi elles, la fameuse boite à idées qui a démontré ses limites. (Même si, elle est depuis passé au format digital).

De fait, cet outil générait, dans un premier temps, l’appétence des collaborateurs. Puis une forte déception, faute de suivi, d’un processus de validation clairement défini et surtout de résultat. Même les heureux élus finissaient par se décourager en découvrant l’absence de budget alloué à leur projet ou de prise en charge via l’une des Business Units de l’organisation.

Au cœur des grands groupes, les cellules innovation en lien avec des startups ou les incubateurs internes de projets intrapreneuriaux ont succédé à la boite à idées. Cependant, les valeurs innovantes des propositions ont vite été étouffées par les processus et les différentes contraintes de l’entreprise.

De fait, les organisations intimaient à leurs équipes d’innover sans sortir du cadre existant. Une injonction particulièrement paradoxale et d’autant plus paradoxale au sein d’entreprises high-tech, où l’innovation est une réalité quotidienne.

Les collaborateurs les plus téméraires – osant questionner les modèles de l’organisation – étaient rapidement rappelés à l’ordre. De peur d’être estampillés de « moutons noirs », ils abandonnaient alors toute velléité d’innovation ou de transformation des pratiques.

Mouton à cinq pattes versus Mouton noir

Comment dans ces conditions attirer le « mouton à cinq pattes », tant convoité par les entreprises ?

Conscientes de la frustration de leurs collaborateurs, les entreprises ont évolué. Les cellules d’innovation et les incubateurs des grands groupes valorisent, aujourd’hui, les prises d’initiatives et les attitudes créatives.

Pour autant, s’agit-il vraiment d’intrapreneuriat ? Ce comportement agile, parfois borderline, qui consiste à appréhender différemment la réalité, s’adapter à toutes situations, développer de nouvelles pratiques ou encore gérer l’incertitude.

Car pour Mandarine CODI, l’intrapreneuriat est avant tout question de posture. Il ne se limite pas à piloter un projet d’innovation, au sein d’un cadre donné. Cette approche, a priori plus simple et plus concrète, exclut de fait tous les collaborateurs faisant preuve d’attitudes innovantes dans leurs fonctions.

En outre, pour que l’énergie développée soit optimisée et l’efficience au rendez-vous, la démarche intrapreneuriale se doit d’être guidée et structurée.

À défaut, bridés par l’organisation et rattrapés par leur quotidien, les collaborateurs cesseront tôt ou tard de faire des propositions à leur entreprise.

 

Détecter le mouton à cinq pattes dans l’organisation

L’accompagnement d’experts en innovation préviendra cette déperdition de valeur ajoutée. Il statuera précisément sur les objectifs, les procédures, le temps imparti ou encore la planification budgétaire du projet. Il dotera son pilote d’une véritable feuille de route tout en valorisant son agilité intellectuelle et son intelligence situationnelle.

Les programmes de Mandarine CODI adoptent, en outre, une approche particulièrement originale. Via une méthodologie éprouvée, ils permettent de détecter et de développer la posture intrapreneuriale dans l’entreprise, toutes fonctions confondues. Loin de se limiter aux collaborateurs aux idées innovantes, l’intrapreneuriat s’ouvre alors à toute personne à l’approche novatrice, voire audacieuse.

Les organisations disposent (déjà) de « moutons à cinq pattes ». Elles doivent apprendre à les identifier, au-delà du projet innovant. Savoir saisir une opportunité est l’une des compétences les plus flagrantes des intrapreneurs. Elle est pourtant souvent étouffée en entreprise : un imprévu est plutôt assimilé à un problème potentiel, plutôt qu’à une opportunité à saisir.

L’intrapreneur ou le mouton à cinq pattes révélé

Car au-delà des compétences-métiers, les capacités transverses telles que l’adaptabilité ou l’employabilité ne sont ni évaluées, ni valorisées dans les organisations.

C’est d’autant plus regrettable, que ce sont précisément les intrapreneurs qui en disposent. Ils ont cette faculté à « se reconfigurer » ou à tester des approches non conventionnelles. A l’instar de ce chef de projet ayant subi une coupe budgétaire, en plein essor d’un projet. Accompagné par Mandarine CODI, il a su rebondir et poursuivre l’aventure dans de nouvelles conditions.

Transformer un aléa de parcours en opportunité, faire adhérer différentes équipes à un projet commun, faire preuve de compétences stratégiques et conceptuelles, d’engagement et de sens de l’organisation : autant de capacités (très souvent) perdues, au sein des grands groupes.

C’est pourtant précisément ce que Mandarine CODI enseigne à vos équipes afin de libérer leur potentiel intrapreneurial. Confortés par notre méthodologie originale, ils gagnent alors en légitimité, se révélant, aux yeux de tous… comme de véritables moutons à cinq pattes !

 

Le Top 4 du Mouton à cinq pattes

1/   « Borderline », le mouton à cinq pattes ne s’affranchit jamais totalement du cadre de l’organisation.

2/   Il sait remettre en question ses pratiques professionnelles.

3/   Il accueille positivement tout imprévu et peut en tirer partie.

4/   Il sait engager d’autres parties prenantes dans son projet.



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